Qu’on l’appelle Avrasya Maratonu, Marathon intercontinental d’Istanbul ou, tout simplement, le marathon d’Istanbul, il est le seul au monde à être couru sur deux continents. De la rive asiatique à la rive européenne du Bosphore c’est un marathon chargé d’histoire, une course à remonter le temps. L’épreuve se déroule à Istanbul, grande ville turque à cheval entre l’Europe et l’Asie, séparée par le détroit du Bosphore.
Départ : 9h sur le premier pont intercontinental d’Istanbul : côté asiatique, 300 mètres après le départ du pont. Durée : 6 heures de course.
Le départ a lieu sur la rive asiatique dans l’Istanbul moderne et futuriste du 21ème siècle et vous allez, au fil des kilomètres, remonter dans le temps et dans l’histoire. Après la traversée du Bosphore, tout en longeant la côte européenne, c’est Istanbul impérial des 18ème et 19ème siècles que vous rejoignez à Ortakoy. Ce quartier d’Istanbul, symbolise bien la multi culture de la ville ottomane, là où est née et a vécu Alice Sapritch. On passe ici, au même moment, devant une église orthodoxe, une mosquée et une synagogue.
Plus loin, c’est la splendeur du palais Ciragan que nous offre le parcours du Marathon d’Istanbul puis celle de Dolmabahce, dernier palais ottoman et dernière demeure d’Atatürk. C’est là que le fondateur de la Turquie moderne et laïque s’est éteint le 10 novembre 1938. Ici, toutes les pendules ont été arrêtées à l’heure de sa mort.
Toujours en longeant le Bosphore, entre mer et tramway, on arrive dans le quartier Génois de Karakoy. Nous sommes au 13ème siècle, au pied de la tour de Galata, et on laisse à notre droite, l’école francophone Saint Benoît. Nous sommes aux portes de Constantinople, et la traversée de la Corne d’Or par le pont de Galata offre un autre panorama. A droite, sur les berges de ce bras de mer, nous remontons vers les friches industrielles d’avant le 20ème siècle, nous traversons le quartier Grec de Fener où se trouve depuis le début des temps le patriarcat de l’église orthodoxe grecque, puis le quartier juif de Balat avant d’arriver à Eyup, quartier préféré de Pierre Loti.
Et puis, nous retournons vers la mer de Marmara, et la péninsule historique. Nous longeons les murailles byzantines maritimes, puis celles du palais de Topkapi. C’est la basilique Sainte Sophie, symbole de l’architecture byzantine qui annonce l’arrivée à cent mètres. Nous sommes sur l’hippodrome Romain, nous passons de Byzance à Constantinople puis sur la ligne d’arrivée, située à la hauteur de la porte monumentale de la mosquée Bleue, nous venons d’arriver à Istanbul.
42,195 km et deux millénaires… c’est cela le Marathon d’Istanbul.
Arrivée : place Sultanahmet. Sur l’ancien hippodrome romain, la passerelle entre la Mosquée Bleue et l’obélisque égyptien. Une médaille est offerte aux finisheurs à l’arrivée.
Par ailleurs, un seul voyagiste peut vous y emmener :
- Coureurs sans Frontière - 2, rue de la Poudrière - 25370 Les Longevilles Mont D’or ** Coup de cœur **
Tel : 03.81.49.95.38 - Fax : 03.81.49.95.15
Email : contact@coureurssansfrontiere.fr
Site web : coureurs-sans-frontiere.com
Voir en ligne : Marathon d’Istanbul