Marathon de Genève : 13ème édition le 07 mai 2017
Publié le jeudi 20 avril 2017 à 05h15min
La 13ème édition (6-7 mai) espère attirer 17000 coureurs. Parmi eux, combien feront-ils un effort de plus pour soutenir l’Unicef ?
Un marathon se court en deux heures (bientôt moins !) mais il ne se fait pas en un jour. Son organisation, comme la préparation de ses pratiquants, exige une formidable débauche d’énergie.
Voilà treize ans que celui de Genève s’est remis en route. Au fil de ses métamorphoses, il a trouvé progressivement son identité et son rythme de croisière. Mais pour justifier sa bonne réputation, établie par deux labels (Ecosport et IAAF) et le plébiscite des coureurs, il continue d’innover. La preuve : il vient d’inventer l’Unicef Extra Mile. L’occasion donnée aux marathoniens et aux semi-marathoniens de prolonger leur effort sur 600 mètres, pour la bonne cause.
Même s’ils ne sont pas des philanthropes, les organisateurs d’OC Sport militent en faveur d’une course solidaire et responsable. « A notre toute petite échelle, on essaie de rendre la vie un peu meilleure », confie Benjamin Chandelier. C’est dans cet esprit qu’est né l’Extra Mile. Son but : soutenir encore plus l’Unicef et ses projets d’installation de pompes à eau dans les pays en situation de crise sanitaire.
Pour y contribuer, les coureurs seront invités, ligne d’arrivée franchie, médaille autour du cou et souffle retrouvé, à se remettre en action pour un décrassage charitable, sans obligation de battre des records. Pour chaque boucle effectuée de bon cœur, la société Montblanc effectuera une donation à l’Unicef. Quelques gouttes de sueur supplémentaires ne seront jamais vaines.
Mis à part cette « première mondiale » à forte valeur symbolique, le 13ème Harmony Genève Marathon (6-7 mai) ne sortira guère des clous. On ne change pas une course qui gagne, qui espère attirer ce printemps 17000 participants, dont 2000 marathoniens. Pour ceux-ci, le parcours sera légèrement revu et corrigé, « débarrassé » de ses principaux secteurs en terre battue, du côté de Choulex et Jussy. Du bitume pour aller plus vite ? « En fait, c’est surtout en engageant deux lièvres qu’on espère pousser la course des élites sous les 2h10’ », répond Benjamin Chandelier.
Ce réaménagement de surface n’enlèvera rien à la nature d’un marathon entre terre et lac, accessible à tous, qui sait si bien marier les formats et les styles de courses dans un esprit qui se veut à la fois sportif, festif et durable.
* Plus d’infos sur https://harmonygenevemarathon.com
* Article publié par Pascal Bornand
Voir en ligne : Tribune de Genève