Une course contre la montre en attendant le marathon

Cette fois, 2005 sera la bonne ! Après les nombreux déboires qui ont contraint les organisateurs à annuler le premier Marathon Seine-Eure en 2004, rendez-vous est pris pour le 16 octobre prochain. A moins d’un événement exceptionnel de dernière minute, rien ne devrait empêcher le départ de cette course prestigieuse.
« Aujourd’hui, le parcours est homologué, les éléments de communication sont prêts, le recrutement des bénévoles a commencé. On peut même dire qu’on a pris un peu d’avance », assure Dominique Lesœur, président du Val-de-Reuil Athletic Club et membre du comité d’organisation local (COL).

 Objectif : 1000 participants

Il faut dire que c’est une solide équipe de techniciens et d’habitués qui a pris en charge la logistique de l’événement au sein du Col. « Nous avons opté pour la mise en place d’un petit comité, dont le noyau dur représente une dizaine de personnes : aucun élu mais des sportifs, des bénévoles, d’anciens pratiquants. qui connaissent bien le sujet », souligne pour sa part Vincent Voranger, chargé de communication à la Case. « C’est ce qui nous avait manqué l’an passé. Nous avions la volonté mais pas la méthode ».
Si bien qu’aujourd’hui, on ne cache plus ses ambitions sur le succès du marathon. Si la communication est à la hauteur, les organisateurs estiment que l’épreuve peut attirer un millier de participants. Des professionnels mais aussi des amateurs. car le marathon Seine-Eure est bel et bien ouvert à tous. Même si une certaine préparation s’impose pour parvenir à courir les 42,195 km du parcours (lire par ailleurs). Notons toutefois que les plus frileux disposent d’une alternative : participer à l’équiden, un relais de six personnes sur la distance du marathon.

 Humanitaire et ultraplat

Après quelques incertitudes, le départ de l’épreuve sera finalement donné à Amfreville-sur-Iton (où sera installé « le village départ ») tandis que l’arrivée est prévue à Val-de-Reuil.
Entre temps, les coureurs auront pu traverser la communauté d’agglomération (voir plan), emprunter une partie de la Voie verte, égayer leur périple en découvrant des animations dans les communes. le tout en suivant un parcours d’une grande particularité : il sera « ultraplat » (différentiel de 20 mètres entre le départ et l’arrivée).
« C’est un atout considérable, reconnaît Dominique Lesœur. Cela nous permettra d’attirer les marathoniens en quête de performances. Et puis concrètement, les côtes, ça casse les pattes ! ».
Autre particularité de ce marathon : il prendra un aspect humanitaire. L’idée étant de ne pas courir pour rien. « Une partie des engagements devrait être reversée à des associations humanitaires. Nous comptons également y associer les industries pharmaceutiques », signale le président du Vrac.
Vincent Voranger précise pour sa part la volonté des organisateurs de faire en sorte que le temps des marathoniens se transforme en vaccins ou médicaments divers. Une manière d’accorder un aspect humanitaire plus fort encore. « Chaque année, nous choisirons une association différente à soutenir. En 2005, Les Amis de Timia pourraient être les élus ».
En attendant, le comité d’organisation a encore bien du pain sur la planche pour que tout soit fin prêt dans dix mois maintenant.