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Marathon d’Annecy


Publié le dimanche 19 avril 2009 à 00h00min

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Bonjour à tous

C’est par un beau soleil que, vendredi en début d’après-midi, je prends la route pour Annecy. J’arrive à mon hôtel environ 5h plus tard. Idéalement situé dans la vieille ville, à moins de 10’ à pied du village départ-arrivée des courses. Bien m’en a pris lors de la réservation car se garer dans la préfecture de Haute-Savoie n’est pas une sinécure.
Après un diner pris sur le pouce puis une bonne nuit de sommeil, je pars, samedi matin, effectuer une petite mise en jambes de 30’. Une bonne douche puis vient l’heure de "la croisière s’amuse". En effet, je profite de cette fin de matinée pour aller faire une croisière commentée d’1h sur le lac d’Annecy. Il fait un peu frisquet et les nombreux nuages cachent le magnifique paysage : dommage pour les photos.

Après un déjeuner pris dans le vieil Annecy, je me dirige vers le retrait des dossards au centre Bonlieu, près de l’office de tourisme. Je réceptionne le précieux sésame ainsi qu’une invitation à la pasta-party, avec ambiance musicale, à l’impérial palace. J’en profite pour remercier André Monier, la personne qui m’a fait venir sur cette épreuve. En effet, ce marathon restera gravé dans ma mémoire car c’est le premier ou, via le travail fourni sur mon site, je suis invité. Pour moi, c’est une certaine forme de reconnaissance qui me fait très plaisir. Je regagne ensuite l’hôtel pour épingler mon dossard et me reposer un peu. En début de soirée, je prends la direction de l’impérial palace ou, effectivement, la pasta-party est de toute beauté. Après 2h de fêtes, je quitte mes compagnons de tablée qui, eux, n’étaient pas pressés d’aller se coucher. Je tombe très vite dans les bras de Morphée : il faut dire que je viens juste courir pour voir ou j’en suis dans la préparation de mon 100 km de Vendée. Du coup, ça évite pas mal de stress.

La course

Dimanche matin, petit déjeuner, badigeonnage des parties en frottement, quelques étirements puis c’est parti pour le village. Le thermomètre est toujours relativement bas, le temps nuageux mais il ne pleut pas, c’est déjà pas mal. Le marathon se déroule sous forme d’un aller-retour sur la rive ouest du lac d’Annecy. Le parcours est entièrement macadamisé et très plat, sur une piste cyclable réservée aux courses. Le cadre majestueux, entre lac et montagnes, donne une note bucolique que n’ont pas les parcours en ville. Après un léger échauffement, le coup de feu retentit à 8h30, sous les frondaisons renaissantes de l’avenue d’Albigny. Nous sommes environ 1850 participants. Je n’ai pas de problèmes de bousculade au départ car, en plus d’être invité, j’ai également un dossard préférentiel. Inutile de vous dire que dès les premiers hectomètres, je me serre sur le bord du trottoir car derrière, ça déboule. Mon objectif initial est de 3h30’. Mais si je ressens une quelconque gêne dans le rythme, nul doute que je ralentirais. Je pars donc tranquillement, même un peu trop vite. Les ballons des 3h30’ mettront presque une dizaine de kilomètres à me rejoindre. Je reste cependant toujours à l’abri pour me protéger des quelques rafales de vent qui balaient le circuit.

Cette épreuve est le 1er marathon eco-responsable (d’autres vont suivre comme par exemple, Sénart). En même temps, c’est le 1er test grandeur nature pour la ville française candidate aux JO 2018. A ce titre, les bénévoles nous ont remis une pastille verte à coller sur notre dossard. Je m’appliquerais donc, durant tous les ravitaillements du parcours, à bien viser les poubelles prévues à cet effet. A partir du km10, comme dit plus haut, les meneurs d’allure des 3h30’ me rejoignent et pendant de nombreux km, je prêterais moins attention à mon chrono. Jusqu’au semi, nous conserverons 1’ d’avance sur l’objectif (passage en 1h44’). J’ai rarement eu de si bonnes sensations durant une course. Km30 : j’ai légèrement ralenti et de ce fait, me suis fait quelque peu distancé par les ballons mais je passe quand même dans le temps imparti, à savoir 2h30’. Je gère ma course à mon rythme, à l’écoute de la moindre gêne ou douleur. Quelques courbatures à signaler mais rien de bien anormal. Ayant encore les meneurs en point de mire au km40, je fais un bon effort pour revenir sur eux et terminer sous les 3h30’, 3h29’53" pour être précis. Ce qui me classe 569 ème sur 1547 arrivants. C’est de bon augure pour la suite de la préparation, c’est signe que j’en avais encore pas mal sous le pied.

Épilogue et impressions

Remise de la médaille, de la serviette et du sac-ravitaillement. Après quelques palabres avec d’autres coureurs (dont un qui devrait être présent avec moi en Vendée), je regagne mon hôtel. Après la douche, les étirements et une légère collation, je retourne au village pour suivre le départ du semi-marathon et de quelques courses enfants. Retour à l’hôtel en milieu d’après-midi avec la sensation du devoir accompli. Au passage, je tiens à remercier mon entraineur, Jean-Claude, fondateur de SDPO et des Foulées de la Soie, entre autres. La qualité de ses entrainements commence à véritablement porter ses fruits. Pourvu que ça dure...

Excellente organisation du club d’athlétisme de l’AHSA, très expérimentée (quand on arrive à atteindre la 30 ème édition, ce n’est plus le fruit du hasard), parcours roulant et agréable, météo clémente (vu les prévisions, je m’attendais à pire) et une très bonne ambiance communicative au sein de l’équipe organisatrice. Un marathon, dans le Top 10 français, à faire. D’ailleurs, la date de la 31 ème édition est déjà connue : ça sera le 18 Avril 2010.

Portfolio

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