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Marathon de Cheverny


Publié le dimanche 7 avril 2013 à 00h00min

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Bonjour à tous

Tout d’abord, une pensée pour Juan qui devait prendre part à cette course et qui, malheureusement, n’est pas parmi nous. Remets-toi vite, mon ami.

Suite à l’invitation de l’organisateur, Christian Hurson, me voici donc en piste pour le marathon de Cheverny, qui me servira, au passage, de sortie longue test en vue de mon 100 km de Steenwerck le 9 mai. Ayant quelques jours de repos dans ma préparation, je vais en profiter pour visiter quelques châteaux de la région. Malheureusement, le mauvais temps ne me permettra pas d’effectuer mon baptême en montgolfière : ce n’est que partie remise.

Arrivé dans le Loir-et-Cher jeudi en début d’après-midi, ma 1ère visite sera consacrée au château de Chambord dont l’édification fut supervisée par François 1er. Le temps maussade m’empêchera d’admirer les jardins. Dans la soirée, j’irais réceptionner ma chambre dans un hôtel se situant non loin de Blois. Diner puis coucher de bonne heure car une longue journée de découverte m’attend le lendemain.

Vendredi matin, direction le château d’Amboise, toujours sous une pluie fine. Demeure qui servira à plusieurs rois de France pendant la renaissance. Je poursuivrais avec le château du Clos Lucé, situé à quelques centaines de mètres. C’est là que Léonard de Vinci, invité par François 1er, vécut trois ans, de 1516 à sa mort le 2 mai 1519. L’après-midi, je poursuivrais avec le château de Chenonceau. Construit sur le Cher, c’est assurément le plus atypique de ceux que j’ai visité.

Samedi matin, avant l’arrivée de la meute, en voie de prolifération, appelée communément marathoniens, je profite du calme, encore présent, pour explorer le château de Cheverny. Les tintinophiles ne sont pas sans ignorer que celui-ci a inspiré Hergé pour la création du château de Moulinsart, qui en est la réplique amputée de ses deux pavillons extérieurs. C’est le château de la Loire le plus magnifiquement meublé. A signaler, le seul et unique podium Pcap du we : en effet, j’aurais l’honneur d’être le 1er visiteur de la journée alors que Grouik me talonnera de quelques minutes. Un petit détour ensuite par l’expo Tintin et c’est l’heure de déjeuner. Ça tombe bien : Francine et Joseph viennent de me rejoindre et nous nous attablons dans l’un des très nombreux restaurants de Cheverny (en fait, le seul d’ouvert). Bien repus, nous nous dirigeons après, vers le retrait des dossards ou nous retrouverons Isabelle, Pascal puis Marie. Il ne fait pas chaud mais, au moins, il ne pleut plus. Dans la soirée, en compagnie de Marie, nous sommes accueillis par la « famille Tintin » à la pasta party. Bonne ambiance.

La course

Dimanche matin, il est temps de passer aux choses sérieuses. Les jambes me démangent : il faut dire que je suis au repos depuis 3 jours et que je n’ai pas couru de marathon depuis 1 an (Boston 2012). Je fais la route avec Francine et Joseph puis très vite sur place, je retrouve Isabelle, Pascal, Marie et Grouik. J’ai opté pour une allure autour des 12 km/h. Il fait encore frisquet ce matin. Heureusement, je pourrais rester couvert jusqu’au dernier moment et laisser mes affaires à Joseph : merci Joseph.

Plus de 1300 concurrents sont annoncés. Le coup de feu retentit à 9h dans le parc du château. Avec Pascal, nous prenons la roue des meneurs d’allure. Pas trop d’encombrement, néanmoins, on accuse 40’’ de retard au km2 que nous aurons déjà comblé au km5 : l’allure yo-yo ne fait que commencer. Au km10, Pascal, un peu énervé par cette cadence irrégulière, part aux avants-postes. Je ne le reverrais que… sur la ligne d’arrivée avec un record à la clé : bravo Pascal, surtout 3 semaines après l’écotrail. On continue à faire l’accordéon mais malgré tout, on réussit à passer le semi en un peu plus d’1h45’. Je croise, de temps à autre, Isabelle qui nous encourage : merci Isa. Arrive ensuite la pause-pipi (pensée pour Marc). Là, les meneurs vont nous faire un festival : je mettrais près de 8 km à les rejoindre.

Bien sur, je suis revenu tranquillement au train sans faire de trop gros efforts mais les coureurs du peloton clairsemé (tu m’étonnes) m’avoueront avoir fait des pointes à 13,5 km/h. Si bien qu’à ce petit jeu-là, au moment ou il faut avoir encore de l’énergie pour affronter le dernier tiers de course, ça craque de tous les cotés. Moi qui voulais m’arrêter au ravitaillement gastrovinique du km38, je vais laisser tomber car je constate que l’on a aucune marge, voir même que nous sommes un peu en retard. Après avoir tourné trop vite, voilà que nous nous trainons. Du coup, nous allons terminer le dernier km de l’épreuve à plus de 14 km/h pour passer la ligne à 4 (en comptant les 2 meneurs d’allure) en 3h29’43’’. Ça, c’est du timing. Au passage, un 2ème semi plus rapide que le 1er (ça ne m’est pas arrivé souvent). Je me classe 284ème sur 1085 arrivants.

Épilogue et impressions

Remise de la médaille puis je fonce à ma voiture me changer car ce n’est pas encore la canicule. Retour à l’arrivée ou je retrouve tous les pcapiens avec leurs différents ressentis. Merci à Véro pour les crêpes (c’est sur que nous avons fait des envieux dans la zone d’arrivée).

Concernant la course en elle-même, difficile de tirer des conclusions sur l’allure à suivre à Steenwerck, vu ma pause et les nombreux à-coups. Malgré tout, je crois qu’il serait présomptueux de ma part de partir à 12 km/h. Je pense surement me rabattre sur 11-11,5 km/h.

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