Marathon du Médoc
Publié le samedi 10 septembre 2005 à 00h00min
Bonjour à tous
Départ de Paris vendredi matin avec Antoine. Arrivée à Bordeaux dans l’après-midi pour la réception de la chambre. Un peu plus tard, nous nous dirigeons vers Pauillac afin de retirer nos dossards et participer à la pasta-party. Après quelques apéros, nous passons à table pour déguster les traditionnelles pâtes accompagnées bien sur des célèbres vins du Médoc. L’heure tourne, il est temps de repartir (sous des trombes d’eau). La nuit va être courte.
La course
Course exclusivement déguisée sur route sur une seule boucle, une au nord de Pauillac, l’autre au sud. Le parcours, émaillé de plusieurs faux plats, compte plusieurs portions de graves (sentiers dans les vignes) et des petites cotes. Il traverse 59 châteaux viticoles, ou sont servis les fameux ravitaillements en grands crus de bordeaux. Ravitaillement traditionnel (eau, glucose) et "spécial (bordeaux, huitres, entrecôte, fromage).
Le départ est donné à 9h30. Le temps est nuageux (nous avons déjà essuyé une averse en attendant le coup de pistolet). Le flot des coureurs s’écoule dans la joie et la bonne humeur. Bien sur, nous sommes déguisés. Moi, en bagnard (ca tombe bien, je ne me suis pas rasé depuis 3 jours et Antoine arbore une poitrine des plus volumineuses qui provoquera jalousie chez les femmes et excitation chez les hommes. Fort heureusement, ca ne nous empêchera pas de courir même si nous serons parfois ralentis par les spectateurs qui veulent poser pour la postérité avec Antoine. Les kilomètres s’égrènent tranquillement, les ravitaillements en vin aussi. Passage au semi en 2h35’.
Dans la deuxième partie du parcours nous attendent également les ravitaillements solides (huitres, entrecôte et fromage). Malgré la météo, le public est fort nombreux et nous encourage énormément (à boire ou à courir, je ne sais pas exactement). Nous passons la ligne d’arrivée, sans courbatures en 5h31’.
Médaille, sac de sport et bouteille de vin nous sont remis en récompense. Ensuite, direction le buffet d’arrivée. Pendant qu’Antoine récupère, j’en profite pour m’hydrater de quelques verres de ce nectar rouge, ceci afin que mon coude ne s’ankylose pas.
Épilogue
Nous repartons en fin d’après-midi vers Bordeaux. Repas succinct le soir suivi d’une nuit réparatrice. Dimanche matin, c’est déjà le retour sur Paris.
Bonne impression d’ensemble sur ce marathon (ravitaillement copieux, public nombreux et bénévoles aux petits soins). Le seul bémol est la difficulté pour s’inscrire à cette épreuve. Je remercie au passage Isabelle et Jean-Pierre pour leur insistance auprès de l’organisation sans qui, sans doute, nous n’aurions pu participer à cette épreuve.
Je tiens à remercier également mes amis cherbourgeois pour la préparation œnologique intensive le week-end précédant le marathon.
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