Marathon de Zagora : 10ème édition dans un décor de rêve
Publié le jeudi 14 novembre 2013 à 13h29min
Les frères Ahansal, sportifs de haut niveau, médaillés et adoubés par SA Mohamed VI, sont les organisateurs incontournables de la plupart des marathons qui comptent au Maroc.
Celui qui aura lieu le 29 décembre prochain à Zagora et qui a rejoint le K42, série mondiale marathon aventure, mérite l’intérêt de tous les vrais passionnés de course, de paysages magnifiques et de rencontres humaines insolites. Un marathon et un semi-marathon, des pistes sèches et rocailleuses, des oueds, des ergs, des petites dunes et des Kasbah qui virent au rouge au soleil couchant, un programme haut en couleur qui promet d’emporter tous les suffrages. Par delà l’épreuve et le dépassement de soi, c’est aussi la possibilité de passer une nuit de la Saint Sylvestre attrayante, originale et loin des tumultes convenus où les cotillons et les lumières artificielles sont les seuls décors d’une soirée vite passée et vite oubliée.
En arrivant vers le 27 décembre, c’est prévu dans l’organisation, on se familiarise avec le terrain, on savoure, sous le soleil, les paysages splendides de cette région farouche, aride et généreuse. Ici, on vit de la culture de la datte (il faut absolument goûter la datte royale, c’est doux, pas trop sucré, ça fond sous la langue, un bonheur), de l’élevage et du tourisme. Les populations ne sont pas riches mais l’accueil est franc, enthousiaste et bon enfant. En participant nombreux à cette épreuve et en restant quelques jours dans la région, on favorise la publicité faite et l’on aide au développement d’un tourisme aventure qui fait vivre les villageois. On a vu des épreuves plus pénibles ! Une journée de course et de transpiration et cinq jours de bonheur et de découverte. Vous pouvez aussi ne venir que pour l’épreuve, mais manquer le réveillon dans le désert serait dommage, c’est un moment magique qu’aucun sunlight ne peut offrir !
Il faut imaginer une voûte étoilée comme il n’en existe pas dans nos contrées, une théorie impressionnante, comme des lumières de glace dans un ciel qui oscille entre le noir éclatant et le bleu tellement foncé et profond qu’il parait artificiel. Il faut penser à ce bivouac autour des torches et du feu, à ces silences bruyants du désert où les crissements et les fouissements apportent la preuve d’une vie cachée. Et, si viennent à passer les hommes rudes et fiers du désert, ces nomades au calme serein, un concert du nouvel an d’un genre spécial aura lieu. Tambour et chants, sous la lune, autour du feu, c’est tout de même plus fort et plus étonnant qu’une soirée de frénésie dans un restaurant ou un night-club branché !
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